Saido Ori
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 Retrouvailles [PV Kirino Satoshi]

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Kawanarai Zutto

Retrouvailles [PV Kirino Satoshi] Taistoi
Kawanarai Zutto


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MessageSujet: Retrouvailles [PV Kirino Satoshi]   Retrouvailles [PV Kirino Satoshi] Icon_minitimeMer 22 Juil - 22:34

Sensation inexplicable ...
Un an que j’ai avoué mon crime, un an que je me retrouve ici, dans une maison de correction. Un an loin de Satoshi... Pire encore, un an qu’il est en prison. Je suis dans ma chambre. Enfin, ma chambre, façon de parler... Tranquillement allongé sur le lit, je joue avec une de mes mèches de cheveux, ma chemise grise ouverte, ma cravate défaite. Un soupir sonore se fait entendre tandis que j’attrape une photo de Satoshi et moi. Un fin sourire, quoique triste, s’affiche alors sur mes lèvres. Cette tranquillité ne dure pas longtemps, car on nous appelle pour le repas. Vraiment pas motivé mais bon, pas trop le choix. Refermant ma chemise et remettant ma cravate en place, je me lève et laisses la photo sur le lit, puis vais manger. Comme d’habitude, je ne reste pas longtemps à table, comme d’habitude, il y a une nouvelle dispute. D’un pas nonchalant, je retourne dans la chambre, pour découvrir avec horreur que la photo a disparue. Je regarde un peu partout, sans la retrouver, lorsqu’un ricanement se fait entendre derrière moi. Je me retourne alors, pour voir l’un des pensionnaires avec la photo en main, un air de triomphe sur le visage. Celui-ci s’approche doucement de moi, et me fixe. Je fais de même, le regard neutre. Il garde son air triomphant, secouant la photo devant mes yeux


- Rends-moi ça Baka

-Tu n’es pas en position de me donner des ordres Zutto. C’est ton crétin de petit ami ?

-Je t’ai dis de me rendre ça !

Mes poings se serrent et mon regard se fait froid. Pourtant, il continue de ricaner et me sort un « doucement doucement, mords pas ». Je ne bouge pas, mon regard se faisant de plus en plus froid tandis qu’il recule un peu et continue de secouer la photo devant mon nez. Mes poings sont à présent serrés au maximum, mon regard devient méchant, menaçant, tandis que je le mets en garde d’une voix neutre. Je ne vais certainement pas me laisser faire par ce crétin. En un an, j’ai appris à me faire respecter, mais souvent verbalement. Pourtant la, je n’ai pas envie de le convaincre verbalement. De toute façon, il est réputé ici pour son irrespect total et le fait qu’il n’écoute jamais ce qu’on lui dit. Sa première erreur fut de prendre cette photo, la deuxième, de me provoquer sur Sato. Bien qu’il a tort de dire que c’est mon petit ami, il a surtout eu tort de le traiter. C’est la goutte de trop. Ou va être sa troisième erreur ? Elle arrive assez vite, car ne me voyant pas bouger, il s’approche de moi, voyant que mes poings se sont desserrés, et que j’ai retrouvé mon calme ... Sans attendre, je l’attrape par la gorge, le soulève et le plaque contre le mur, le regardant droit dans les yeux. Je reste calme, cela en devient inquiétant, et lui parle d’un ton neutre

-Cela fait un an que tu me persécute, un an que tu tentes de me pousser à bout en utilisant tout les moyens possibles. J’en ai marre, tu m’exaspère ! Je vais gentiment te lâcher, tu va gentiment me rendre cette photo et partir, sans rien dire aux éducs. D’accord ?

Il me fait alors oui de la tête, et je le relâche. Sans chercher à comprendre, il laisse tomber la photo et part en courant. Je range alors la photo, desserre à nouveau ma cravate et me recouche sur le lit en ouvrant ma chemise. Cela dure quelques minutes seulement, car déjà, on frappe à la porte de la chambre. Ne bougeant pas, je dis simplement un « entrez ». La personne s’approche de moi d’un pas lourd, et je me relève d’un coup en voyant mon père. Il se fait accueillir d’un regard froid, et il s’assoit au bord du lit en soupirant. Pendant quelques secondes, tout est silencieux, lui est assis sur le lit, moi je regarde le plafond, ma chemise toujours ouverte. Je lui en veux de m’avoir mis ici, et que Sato soit en prison.

-Tu m’en veux toujours toi... Je ne suis pas la pour ça, je suis la pour te sortir d’ici... *silence* Je vais t’envoyer dans un pensionnat, une sorte de deuxième chance pour toi... Qu’en dis-tu ?

-J’y vais, mais seulement s’il vient aussi.

-Tu ne changeras pas d’avis, je te connais ... C’est d’accord, je ferai sortir Satoshi de prison demain matin.

Je ne bouge toujours pas, un fin sourire de satisfaction s’affichant sur mes lèvres. Nouveau silence, puis mon père se lèves, me dis à demain, et part. Je me relève finalement, et passe la fin de l’après-midi à préparer mes affaires tranquillement, en prenant le soin de ne rien oublier ici. Début de soirée, repas, pour une fois tout se passe bien à table, et je reste un peu plus longtemps installé avec les autres. J’ai du mal à réaliser que je vais quitter cet endroit, et surtout revoir Sato. Je passe ma soirée avec les autres, chose rare depuis que je suis ici, et profite de ma dernière soirée que je passe dans la maison de correction. Personne ne comprend mon attitude, jusqu'à ce qu’ils comprennent que mon père a pu me faire sortir d’ici grâce à ses relations. Puis ensuite je file à la douche, ou je m’y attarde, douce sensation qu’est l’eau glissant doucement sur mon corps. Puis pyjama, et droit dans mon lit. Comme tout les soirs, je regarde les photos de mon best et moi, avant de les ranger quelques minutes après et de m’endormir tranquillement sur le dos, tête levée vers le plafond. Je dors bien, et joue a la marmotte, comme toujours, dormant toujours alors que les autres sont déjà levés.

Matin, 11h, réveillé en dernier, comme toujours. Je me demande si je n’ai pas rêvé de la discussion d’hier. Mes valises faites à mes pieds me prouvent que non. A peine habillé et mes dernières affaires rangées, que mon père arrive, et décide de m’emmener au restaurant, monsieur a pris sa journée. Quelle joie ! J’aurai encore préféré rester ici et manger avec les autres, puis partir après, mais bon, si ça lui fait plaisir. Le repas se passe bien, bien que je m’ennuie en présence de mon père. Toujours à me parler de son métier de ministre ... C’est vraiment ennuyant. Le repas fini, on monte enfin en voiture, pour aller directement dans ce fameux pensionnat. J’ai l’impression que le voyage dure une éternité, une drôle de sensation au fond du ventre. J’observe les paysages qui défilent sans rien dire, restant complètement silencieux. J’ai l’impression que tout ceci est irréel, que je suis entrain de rêver, et que je vais me réveiller dans quelques instants dans mon lit de la maison de correction. Mon père me parle, mais je ne pourrais pas vous dire ce qu’il me dit, je ne l’écoute pas, plongé dans la contemplation des paysages, et surtout dans mes pensées, jouant comme à mon habitude avec une de mes mèches blanche. Habillé d’une chemise blanche, cravate noir et pantalon noir, je descends finalement du véhicule qui vient de s’arrêter devant le pensionnat. Je rentre alors à l’intérieur, suivi de mon père, et de son chauffeur qui porte mes bagages, et observe tout autour de moi... Personne, je suis arrivé le premier, mon best n’est pas encore là, et le stress monte...
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Kirino Satoshi

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Kirino Satoshi


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MessageSujet: Re: Retrouvailles [PV Kirino Satoshi]   Retrouvailles [PV Kirino Satoshi] Icon_minitimeMer 22 Juil - 23:12

Un lundi banal dans les rues de Tokyo, un lundi assez banal pour tous les habitants de cette cité, un jour chaud, dont le ciel bleu clair donnait des envies de rêves à tout ceux qui osaient le regarder.

Ce matin là, ils étaient tous suspendus aux barreaux de leurs portes, l’insultant lui et les gardiens qui le maintenaient fermement entre eux. Pour lui, il quittait une prison pour une autre, qu’est ce qu’un pensionnat pouvait il bien lui apporter ? De l’ordre, de l’autorité ? Il n’en avait rien à faire de tout cela, la seule chose qu’il aimait, il l’avait perdu le jour où ses trois policiers l’emmenèrent.

Ce jour où après leur procès il fut séparé de lui où le jury décida que son meilleur ami avait une application moindre, ce moment où on le condamna comme un adulte, ou on l’emmena dans un taudis, dans une cellule de neuf mètre carré, après l’avoir dépouillé du peu qu’il possédait, ses habits, son téléphone, ses papiers, il ne lui restait rien. Il ne put s’empêcher de se r’appeler, de se souvenir de cette souffrance qu’il eut dès son arrivée...


- Laissez moi cette photo, s’il vous plait.
- Laquelle ?
- Dans mon portefeuille, ou je suis avec un ami.
- Celle là ? demanda le gardien en lui montrant une photo de Zutto et lui à la fête de l’école l’année dernière.
- Oui... Putain espèce de bâtard !

Il se prit un coup de matraque sur la tempe, le faisait saigner, il était à terre, le deuxième gardien qui le relevait pendant que le premier continuait de déchiré la photo des inséparables. Tout ce qu’il voulait faire, c’était lui sauter à la gorge, le frapper comme il venait de le faire avec lui, récupérer leur souvenir... sa vue brouillée, il regardait l’image partir en petit morceau et se faire balayer par le jet de la douche, ils le déshabillèrent et l’obligèrent à se laver devant eux, nu comme un vers, il était face à eux. La honte se lisait sur son visage, la colère serrait ses mâchoires, la rage tenait ses points, mais l’espoir de le revoir était toujours dans ses yeux.

Une fois lavé et habillé, l’uniforme passé et pieds nus, il fut emmener dans sa cellule, un wc, un lit, il n’y avait rien d’autre, ils fermèrent la porte, bloquèrent la serrure et se mirent à rire en le voyant ainsi. Il se mit dos contre un mur se laissant tomber, la tête posée sur ses genoux repliés, il aurait aimé garder sa photo, jamais il n’aurait pu oublier Zutto mais il n’avait plus rien d’eux, et ça le rongeait.

Le lendemain, en allant aux douches un des gardiens le regarda l’âme en peine, il semblait jeune et compréhensif, il s’approche de l’oreille de Satoshi et la voix tremblante lui dit :


- Ici, c’est dur pour un violeur... surtout au moment de la douche, je n’accepte pas ce que tu as fait, mais je ne veux pas que ces connards en profitent.

Durant deux mois, il s’arrangea pour l’emmener lui-même s’étant arrangé avec un des prisonniers pour ne pas que Satoshi soient leur cible, deux mois ou il avait la trouille au ventre. Mais quand les autres gardiens comprirent leur manège, ils passèrent leur collègue à tabac, et laissèrent Satoshi sans surveillance un matin.

- Alors comme ça tu as enculé deux mecs et une fille ! t’es vraiment une petite tapette, dit l’un deux en s’approchant de lui.
- Laissez moi !
- Et tu te rebiffes, fit un petit ‘nain’ tatoué, en le frappant au ventre. Tu vas voir ma jolie on va t’apprendre le respect.

A genoux sur le sol, l’un deux l’attrapa par les cheveux pendant que deux autres le frappaient, et deux autres encore faisaient les guets pour ne pas qu’ils se fassent chopper. Il essaya de les toucher, de leur rendre leurs coups, mais l’arcade en sang ainsi que les lèvres, il n’y voyait plus grand-chose, mais il comprit rapidement ce que le jeune gardien avait voulu lui dire. Il hurla quand l’un deux le prit par derrière, serra sa mâchoire quand on lui mit un morceau de tissu dans la bouche, plaqué entre un malabar et son bourreau, il subissait ses assauts, le pire pour lui était sûrement de voir son propre sang s’écouler le long de ses jambes, sentir comme des déchirures se propageant en lui. Dix minutes plus tard, et après trois agressions, il fut retrouvé par un gardien souriant et emmené à l’infirmerie, il y resta une semaine là bas, incapable de marcher tant les dégâts avaient été important. Allongé sur le ventre, il passait son temps à ne rien dire ne parlant même pas à l’infirmier, pleurant sans bruit la nuit, il n’en pouvait plus, et dire qu’il devait passer trois ans ici.

Il resta 318 jours en prison, 318 jours de lutte incessante, survivre ou se pendre, il n’y avait pas d’autre choix ici, car un détenu mort n’était amusant pour personne. Il résista persuadé qu’un jour enfin il le reverrai... il résista. Il fut violenté, frappé, dénigré, amené plusieurs fois à l’infirmerie et pas que par la faute des autres prisonniers. Les gardiens s’en donnaient souvent à cœur joie, profitant de la résistance et de la rébellion de Satoshi pour lui mener la vie dure.

Mais la veille de se fameux lundi, son avocat vint le voir, un homme grassouillet, bidonnant, transpirant et sentant le cigare. Une vitre les séparant, un téléphone les reliant, il venait lui annoncer une nouvelle censée être bonne.


- Tu quittes la prison, on t’a trouvé une place ailleurs.
- Où ça ?
- Dans un pensionnat.
- Pourquoi ?
- Aucune idée, tu pars demain matin, je me suis déplacé exprès un dimanche pour venir te le dire, alors soit reconnaissant, tu quittes ce cauchemar
- Je quitte simplement une prison pour une autre !

Il se leva et mit fin à l’appel, retournant dans sa cellule, il passa sa nuit sans dormir, cherchant à comprendre, cherchant à savoir, s’imaginant qu’il était derrière tout ça... depuis 318 jours qu’il n’avait pas vu son visage, pas sentit son odeur... depuis 318 jours que son meilleur ami lui manquait il espérait.

Le matin, on vint le chercher vite, ce n’était pas une situation qui plaisait à tout le monde...

Ils étaient tous suspendus aux barreaux de leurs portes, lui crachant dessus, l’insultant lui et les gardiens qui le maintenaient fermement entre eux. Dans la voiture, il se demandait où il pouvait bien aller, où était se pensionnat, il sourit en voyant une valise qui contenait ses affaires, il sourit en voyant la prison devenir de plus en plus petite au loin dans l’horizon.

Après deux heures de route sous un soleil accablant, deux heures assoiffées, ou le ciel bleu se reflétait dans ses yeux, il sentait le vent sur son visage, il sentait l’odeur de la ville, l’odeur de sa vie passée, il guettait, cherchant un panneau, une maison ou un immeuble lui indiquant ou il était, mais il ne vit rien. C’était Tokyo, il en était sur, mais où il le savait moins.


Une fois arrivé devant le bâtiment, il esquissa un sourire en coin lorsqu’un des policiers lui enleva ses menottes, il frotta ses poignets et mordit ses lèvres tout faisant craquer ses doigts, ça lui avait manqué. Il avança portant sa petite valise, mais son cœur eut un choc lorsqu’il eut passé les portes du hall.

*Zutto*

La stupeur se lisait sur lui, comme l’envie de vivre soudainement retrouvée, il était dos à lui, ne lui faisant pas signe de se retourner, il regarda le père de son ami, lui lançant un regard noir, il regarda autour de lui, il n’y avait personne d’autre.

- Baka miru !
- Taies toi ou j’te viole !
- Qu’est ce que tu attends ?

Toujours dos à lui, je souriais attendant qu’il se retourne, mon cœur battant à un rythme effréné, mes mains moites et ma tête prête à exploser, je l’attendais.
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