Saido Ori
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Tous les crimes sont pardonnés...
 
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 Quand on a plus personne à qui se fier... [libre]

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Kasukou Talia

Kasukou Talia


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MessageSujet: Quand on a plus personne à qui se fier... [libre]   Quand on a plus personne à qui se fier... [libre] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 1:52

Quel endroit sombre se dit-elle, portant sa valise et son ours en peluche d'une autre main, elle traina péniblement les pieds sur le parquet qui semblait ne pas avoir était ciré depuis des lustres.
Elle était arrivée en début de matinée, l'homme et la femme en noirs étaient venu la chercher de force chez elle, quoiqu'elle n'ait opposé aucune résistance, puisqu'elle savait ce qui lui arrivé, elle avait entendu ses parents se disputer pour cela la veille.
Alors ces gens en noirs avaient toqué violemment à sa porte pour donner de l'effet, mais Talia était déjà devant la porte à les attendre, sa mère pleura beaucoup devant la réaction aussi déterminée de sa fille unique et son père resta stoïque croyant que c'était la seule solution. On l'emmena de force même si elle pensa que cela n'était pas nécessaire, ils prirent un chemin, qu'elle reconnut tout de suite étant donné que cette route prenait par la falaise et à un tournant, elle vit l'arbre. Elle sourit en repensant à cette nuit.

La route fut longue et sinueuse, ils ne s'arrêtèrent qu'une fois pour faire le plein de la voiture noir. Ils ne lui demandèrent même pas si elle avait faim ou soif, mais Talia n'osa pas non plus demander. Alors pour passer le temps elle somnola et entendit des voix.


-Regarde moi ça! Tu crois vraiment qu'elle aurait fait ça?

-Fey! Franchement on n'emmène pas ces enfants là bas pour rien! Même si elle a un regard d'ange ne t'y fis pas trop!


La voix sèche de la femme en noir la réveilla un peu. Talia regarda par la fenêtre, elle ne savait pas ou elle se trouvait, mais ne chercha pas à savoir. La voiture pris un embranchement sur un chemin cahoteux. Soudain, le moteur se coupa et elle tourna la tête de l'autre côté, ils se trouvaient devant une grande battisse majestueuse, du moins c'est ce que pensa la jeune fille. On la dit sortir de la voiture sans ménagement et on l'emmena jusqu'à une grande porte, ou on la laissa seule avec sa valise où elle en sortit sa pelucha favorite.

Une fois à l'intérieur elle n'avait croisé personne, elle avait continué son chemin en trainant sa grosse valise. C'est là qu'elle c'était perdue, dans un étage peu éclairé et très mal entretenu. Elle frissonna en songea que toute la grande battisse pourrait être pareil. Elle regarda à droite et à gauche et sursauta lorsqu'elle entendit le plancher craquer. Elle n'était jamais peureuse, aimée la mort et la douleur, mais elle n'avait jamais été seule, Ren avait toujours été avec elle. Elle regretta sur le coup de l'avoir tuer indirectement, mais elle se redonna contenance assez vite, elle n'aimait pas perdre la face. Elle s'assit par terre contre un mur et serra sa peluche lui chantant des chansons. Elle ne vit pas la silhouette qui l'observait.
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Takeda Yosuke

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Takeda Yosuke


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MessageSujet: Re: Quand on a plus personne à qui se fier... [libre]   Quand on a plus personne à qui se fier... [libre] Icon_minitimeDim 11 Oct - 16:21

Perdu. Encore perdu… Tu ne changeras jamais mon Yosu, hn ? Après une année entière dans ce pensionnat… Non, il n’avait toujours pas compris le plan du bâtiment. Pas faute d’avoir essayé pourtant. Mais…Non, ça ne rentrait pas dans sa cervelle de piaf, il ne retenait aucun couloir même ceux qu’il prenait tous les jours. Cas désespéré et eine perdue, il était destiné à se perdre tout le long de sa vie. Et aujourd’hui ne faisait pas exception. Il faudrait penser à t’acheter un gps, ce serait bien plus utile que la drogue que tu te fournis chaque semaine tu ne crois pas…

En parlant de ça, c’était là qu’il allait. Chez son « fournisseur ». Mais à cause de son petit et léger détour d’une heure, ce n’était même plus la peine d’y aller, il devrait y passer demain. Il avait l’habitude de ne pas voir arriver Yosuke et, à force d’en avoir marre et d’attendre, il partait dix minutes plus tard, reportant leur rendez-vous au lendemain Soupire. Ce pensionnat était vraiment un labyrinthe. Si seulement il avait demandé son chemin ce baka… Mais non, il avait continué en pensant tomber par hasard sur le hall ou se souvenir d’un couloir ou d’un autre, ce qui n’arrive jamais soit-dit en passant. Au lieu de ça, il s’était enfoncé dans le bâtiment jusqu’à ne plus y voir trainer personne. C’était toujours pareil, il ne retenait aucune leçon de ses erreurs. Cet étage-ci, il était sûr et certain de ne l’avoir jamais visité. Oui bon peu importe, curieux certes mais les pièces n’étaient pas des plus…accueillantes. Sombre et lugubre, ces deux mots les définissaient bien. Un frisson le parcourut, lui rappelant certains films d’horreur qu’il avait eu l’occasion de voir dans sa vie. Brr… Quelle idée aussi de les regarder alors que tu sais très bien que ça te fait flipper… Mais plutôt mourir que de l’admettre, pas vrai mon Yosu, hn ? Imbécile.

Le planché craquait sous ses pieds et la luminosité était presque quasi inexistante. De quoi faire peur à n’importe qui. Il n’aimait pas être seul, où était passé tous les gens hn ? Ces amis ? Ouhou ? Quelqu’un ? O’scour ? Help…

Puis soudain, il entendit une voix s’élever, le faisant sursauter par la même occasion. Il tourna lentement la tête dans la direction de la voix, ravalant sa salive. Il n’était donc pas seul. Un fantôme ? Ou le fantôme de l’ancien directeur han han ! … Yosu, tu te rends compte de la débilité de tes pensées ? Ca n’existe pas, les fantômes. C’est de la fiction. Bon… Un pensionnaire alors. Mais quel genre de pensionnaire pouvait venir ici de son plein gré ? Pour chanter qui plus est. En analysant la voix, il pouvait aisément dire qu’il s’agissait d’une fille, le voila rassuré. Ensuite, il observa la vague silhouette au loin, assise contre un mur. Yosu s’approcha doucement, petit peton devant l’autre, tentant de ne pas faire de bruit et de signaler sa présence. Non pas qu’il voulait lui faire peur au contraire, il ne voulait pas l’arrêter dans son chant. Il attendit la fin de sa chanson avant de s’approcher plus encore et de s’accroupir face à elle, son grand sourire de parfait idiot collé aux lèvres

Bonjooooour !

… Plein d’entrain. Son coude appuyé sur l’un de ses genoux, il posa son menton dans le creux de sa main, l’observant sans rien ajouté. Deux perdus valaient mieux qu’un, non ?
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Kasukou Talia

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MessageSujet: Re: Quand on a plus personne à qui se fier... [libre]   Quand on a plus personne à qui se fier... [libre] Icon_minitimeDim 18 Oct - 13:17

Talia s'arrêta de chanter et toujours assise par terre leva seulement les yeux vers cet inconnu qui venait de l'interrompre. Elle le fusilla du regard comme à son habitude, mais se souvint qu'ici, elle ne se trouvait pas dans son village, personne ne connaissait ce qu'elle avait fait, alors pas moyen d'effrayer cette personne qui lui souriait bêtement. Elle fit aussi un sourire stupide, lâcha sa peluche et lui tira les deux joues jusqu'à ce qu'elle devienne rouge.

-BOUH!Jours... T'avait l'air vraiment d'un idiot... fallait bien que j'y remédie... huuuum. Mais bon je crois que j'ai rien arrangé... tu ressembles à un clown maintenant...

Elle rangea sa peluche dans sa valise et se leva enfin, elle épousseta sa jupe pleine de poussière crasseuse. Elle prit ensuite le temps de bien observer ce garçon, il semblait plus jeune et il avait les même traits de visage que... elle avait envie de la frapper, il n'avait pas le droit, mais il semblait être ici, depuis un moment et qui de quoi pouvait être capable un type avec un sourire pareil dans un endroit aussi sombre. Elle savait très bien, qu'ici était enfermé, les gens qui avait commis des actes grave, il fallait qu'elle fasse attention, dommage qu'elle n'eut pas son katana sur elle, elle se serait senti en plus grande sécurité. Elle avait fait la fière durant toute son enfance et maintenant, elle voyait tout cette stabilité se dérober sous ses pieds.

-Je t'aime pas, rien qu'à te voir, je sens qu'on ne pourra pas être ami... mais j'ai besoin de sortir d'ici, de trouver ma chambre... alors je crois que je suis obligée de faire un effort...

Elle s'approcha de lui et lui tendit la main tout en souriant tendrement.

-Bonjour, je m'appelle Talia, je suis ici... car j'ai tué mon meilleur ami! J'aimerai bien que tu me montre comment rejoindre les chambres car je suis fatiguée et dormir...

Elle regarda les alentour et se mit à rire.

-ici, n'est pas vraiment le luxe... si tu vois ce que je veux dire.

*De toute façon personne n'arrivera à être mon ami... Il n'y avait que... qui a réussi.*

Talia songea qu'elle y était sûrement allé trop loin, mais elle ne regrattait rien, il lui avait promit de rester ami et lui il lui avouait qu'il l'aimait, elle s'était sentit trahi. Elle sourit en repensant à la tête de son ami, lorsqu'il l'avait fait. Elle revint sur terre et vit que le garçon semblait en pleine réflexion...

*Baka.*

Elle le laissa et partie explorer une pièce, peut être qu'elle trouverait un plan de l'école.
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Takeda Yosuke

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MessageSujet: Re: Quand on a plus personne à qui se fier... [libre]   Quand on a plus personne à qui se fier... [libre] Icon_minitimeMar 3 Nov - 1:16

Il était là, à lui sourire bêtement et à attendre… Attendre quoi, hn Yosu ? Qu’elle te réponde ? Que vous entamiez une jolie et joyeuse discussion ? Ah oui, ça avait tout à fait l’air d’être son style tiens ! Baka. D’ailleurs, il eut droit à un joli regard noir, ne sachant pas s’il devait continuer à sourire ou partir en courant. De toute façon, elle fut plus rapide que lui, ses mains se posant sur ses joues pour les lui tirer ! Et avec force en plus, vilaine ! Mon pauvre Yosu ! Si tu l’abimes, Rei va te bouffer tu sais ? Et les clients, qu’est-ce qu’ils vont dire ?! … Bon d’accord, elle n’avait fait que lui tirer les joues… Mais même !! Ses joues devenaient rouges…

Itatatatata…. !!

Quand elle le lâcha, il posa ses propres mains dessus, massant l’endroit endoloris. Buuh… Sa pauvre bouille… Maintenant il ne souriait plus, gémissant son mal alors qu’elle lui parlait. Oua vive la sympathie. Un idiot puis un clown, carrément… Il arqua un sourcil, la détaillant bizarrement elle puis sa peluche. Hm… Dire qu’il avait juste voulu se montrer… Chaleureux ? Tant pis, pas pour cette fois qu’il ferait de nouvelles connaissances… Il sourit à nouveau et lui répondit, l’ironie s’entendant clairement dans le ton de sa voix alors qu’il baissait enfin ses mains de ses joues moins rouges à présent.

… ha…Oui c’est logique…Merci quand même d’avoir essayé de m’aider alors.

Elle se leva, la jeune inconnue, rangeant sa peluche dans sa valise et retirant la poussière de ses habits. Yosu, il était toujours assis, à la regarder faire, à attendre… Attendre quoi à nouveau ? Une flexion de jambe et il se retrouva sur ses pattes, un faible « yare yare » à peine audible. Qu’est-ce qu’elle comptait faire maintenant ? Visiter cet étage ou chercher la sortie avec lui ? … De toute manière, elle le lui dit cash sans prendre de gant. Il avait compris qu’ils ne seraient jamais ami et encore moins plus mais bon, elle aurait au moins pu être gentille le temps qu’il lui montre le chemin des dortoirs. Qu’il ne connaissait d’ailleurs pas, haha… Dommage pour toi Talia. … Oh… Une idée… Oh…. Méchant Yosuke, tu devrais avoir honte de songer à ça… Il lui sourit, ne laissant rien douter, menteur professionnel depuis jeune de toute façon.

Okayyy Little Princess … Bah écoute, tu n’as qu’à me suivre ? J’ai pris un mauvais couloir et je retournais sur mes pas là ~ et bah… Je te montrerai les dortoirs, y a pas de souci neh !

Little Princess, son nouveau surnom… Pas la demoiselle en détresse, certainement pas, Talia devait, sûrement, se débrouiller très bien toute seule. Pour ses airs, son attitude, son culot, ce sans-gêne qui le laissait presque sur le cul…. Seulement Yosu avait connu du monde, il en faut plus que ça pour l’impressionner tu sais. S’pas toi avec ton corps épais comme deux tranches de bain ( bon okayyy Si ça se trouve, Yosu est plus maigre qu’elle, c’est un clou ce mec ! ) (quoi ? C’est fin un clou … ) Bref vous l’aurez compris…Yosu est un vilain pas beau de lui avoir fait croire qu’il connaissait très bien le chemin alors que … pas du tout ! Ahaha ! Avec de la chance ? … Non, c’était couru d’avance, ils feraient toutes les pièces du pensionnat avant de trouver les dortoirs.

Little Princess s’appelle en faite Talia et a commis un crime… Banal pour un élève de Saido ? Logique, on n’accepte pas les bisounours ici… Yosu la regarda l’air de dire « et alors ? » … Méchant ? C’est elle qui avait commencé d’abooooord ! Politesse oblige, il se présenta aussi.

Talia-chan donc… Tu n’es pas japonaise alors ? Yosuke, je ne connais pas ton meilleur ami mais tu devais avoir tes raisons. Tout le monde a des raisons haha ~… enfin bon. Moi je suis là …bah… Ca ne doit pas t’intéresser.

Heu… Yosu… Elle est où Talia ? Hey ! Pourquoi elle s’en va ? Comme un con, il la regarda s’éloigner. Quand elle verrait qu’il n’y a pas de plan, elle viendrait le trouver, u_u
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MessageSujet: Re: Quand on a plus personne à qui se fier... [libre]   Quand on a plus personne à qui se fier... [libre] Icon_minitimeSam 21 Nov - 15:46

HS:Gomenasai du retard Rolling Eyes

Talia regarde la salle de classe, des chaises et des tables renversées, la poussière avait fini par régner, dans les coins les restes inhabitable de toile d'araignée parfois leur cadavre y siégé encore. Elle grimaça de dégout lorsque son pied s'arrêta sur un rat mort asphyxié par une pièce qui n'eut plus été aéré depuis des années, on put entendre les os cédé sous son poids et un petit cri. Elle recula à tout vitesse et fut stoppée par un tableau à craie.

La jeune fille reprit sa respiration et se dit qu'elle avait bien vu pire qu'un cobaye mort. Elle se retourna en pensant que son adrénaline allait enfin rester stable et fut paralysée, sur le tableau en lettre de sang on pouvait lire: MEURT
Sa respiration revint lentement ainsi que son pouls, quand put enfin avoir accès à l'usage de ces deux jambes, elle quitta cette classe maudite et heurta de plein fouet Yosuke. Elle fut ni une ni deux debout et secoué par les épaules le pauvre garçon qui n'avait rien demandé.


-Lalalalala... La sortie s'il te plait!!!

Sans penser à autre chose, elle l'attrapa par la main et revint vers sa valise ou elle s'accroupit et prit sa tête entre ses deux mains.

-Mais... Mais c'est quoi ce lieu de fou... J'ai jamais demandé à être ici, j étais si bien là ou j'éta...

Talia leva les yeux vers Yosuke, assassin. Elle n'aimait pas montrer ses faiblesses de fille aux autres, la seule fois ou elle fut ainsi c'était après la mort de son petit frère, pourtant, elle s'était jurée de ne plus être aussi fragile, elle ne pouvait pas ce le permettre: pour ses parents. Elle leva son doigt pour le menacer.

-Toi! T'as rien entendu... du tout!!!... Non c'est pas bon, je ne dois pas m'énerver, puisque tu es ma seule chance, de pouvoir sortir de cette étage... Mais si tu pouvais effacer cet épisode de ta mémoire je te serais très reconnaissante

Elle lui fit son sourire le plus angélique, mais lequel des deux étaient le plus fourbe à cet instant, elle espérait que ce fut elle. Elle lui prit aussi la main, de peur de se perdre à nouveau à moins que ce ne fut qu'elle craigne qu'il la laisse seule ici. De l'autre main, elle ramassa sa valise et tourna la tête vers son camarade.

-On peut y aller Yosuke!

Talia serra sa prise et regarde droit devant bien que l'étage fut sombre, elle voyait aussi son avenir dans ce pensionnat aussi froid et peu chaleureux que ce couloir. Pendant une fraction, seulement une fraction de seconde elle regretta son meilleur ami et chassa cette pensée de sa tête en un coup de vent.
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MessageSujet: Re: Quand on a plus personne à qui se fier... [libre]   Quand on a plus personne à qui se fier... [libre] Icon_minitime

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