retrouvaille familiale

J'entrais à la gare billet en main , plus rien ne me retenait ici maintenant ... Mon père ? Ce traitre ?! Vous rigolez ! Je n'ai jamais eu d'amis ...J'avais tué ceux du squate plus rien ne comptait ici . Je quittais le ciel gris de l'Angleterre pour rejoindre le pay d'adoption de mon frère
. Le voyage me parut long et d'un ennui mortel ... Un homme d'un quarantaine d'année était chargé de veiller sur moi tout au long du voyage , une sorte de tuteur ... A quoi bon ? Je tuais mes victime méthododiquement , et rien ne me pousser a tuer le pettit vieux assis juste en face de moi ... Je dormais finalement le reste du trajet . Après le train le bateau ..Je n'en pouvais plus de ses voyage a répetition . Nous arrivions enfin moi et le pot de colle devant le grand portail du pensionnat qui avait des alures des manoir hantés .. J'entrais tirant ma valise derrière moi qui tirais un sont étrange lorsqu'elle rencontrait les gravier qui jonchaient le som .
Je savais que mon arriver ici allait me déprimer..Je ne pourrais plus pratiquer mes activités favorites , qui sont : tuez voir même me droguer. Ce pensionnat "de la seconde chance" ressemblez plus à une prison pour moi . Je ne supportais pas me retrouver cloitrée entre quatre mur . Depuis mon adolescence je ne le supporter plus heureusement....Ou malheureusement ?
Je lachais ma valise la laissant retomber dans un bruit sourd contre le vieux parquet du batiment, j'adopté ensuite ce rictus si froid qui me caractérisait .
Personne au alentour ?...Je pouvais enfin reprendre un air normal , je ne supportait plus cette commédie incessante qui consistait a faire croire aux gens qui m'entourraient qu'ils étaient normaux..Cette mascarade me déplaisait de plus en plus .
J'observais un temps le grand all ou je me trouvait , il n'y avait pas plus banal ...Et il faut avouer qui celui qui avait choisit la decoration avait un gout pronnoncé pour les vieille tapisserie ...
Enfin me revint en t^te l'image de mon frère ! Il n'était même pas venu m'acceuillir , depuis tout e temps ..Peut être qu'il ne m'aime pas lui aussi ? Non ! C'est faux ! Mon frère...Mon gentil frère ..Il ne m'avait surement pas oublié . Et puis ..Je voulais qu'il me dise ...Qu'il me raconte ce qu'il a éprouvé pour son premier meurtre , qu'il me decrive cette exquise sensation , nous pourrions parler de nos façon d'agir ! Comme un frère et une soeur le ferait normalement (mouais pas sur qu'on parle souvent de meurtre XD...) . Je n'avais qu'une hate revoir ses grand yeux bleux et entendre de nouvveau sa voix si chaleureuse par le passé .
Je ne savais pas depuis combien de temps j'était là mais je pris l'inisiative de m'assoir sur ma grosse valise . Qu'est ce que ej e detestais attendre ! Toujours personne ! On a tué les élèves ?! Ah...."Tué" ce mot si exquis a mes orreilles . Je saisit une mèche entre mes doigts avant de l'entortiller rageusement autour de mon index comme a mon habitude .
Des bruits de pas attirèrent mon attention , je me relever arborant une frimousse angélique pour la personne qui m'acceuillerait ...Mais si cette personne s'avèrait être déplaisante je lui en ferais payer le prix .

Une ombre sinistre se baladait sur les murs des couloirs de Saido Ori, pensionnat où tous les crimes sont pardonnés. Mais les crimes au sein même de l’établissement, étaient ils excusé ? Il ne suffit pas d’inculquer honneur et respects aux criminels pour qu’ils n’en soient plus dès leurs séjour ici terminés, quel gâchis...tout ce sang qui risque de couler par la bêtise pur qu’a fait le gouvernement en autorisant ce genre d’endroit. D’autant plus que les chers directeurs de ces pensionnats on commit plus d’atrocité que la plupart des élèves réunis ici, et qui sait...profite peut être pour continuer librement leurs méfaits ? Bien sur...tout être normalement constitué y aurait pensé, mais pas eux ? Enfin, passons, ce genre de discours sur la pensée humaine n’intéresse que ceux qui ont le temps de poser réflexion dessus, autrement dit « qui n’ont que ça à foutre », c’est plus clair non ?

Le coude appuyé sur son bureau, sa main soutenant sa tête, le jeune homme crayonnait on ne sait quoi sur une feuille immaculée. Une prison, pour ceux qui ne peuvent se passer de drogues et de violence physique du moins. Mais Lewis, lui, était un garçon qui n’utilisait pas ses poings. A quoi bon ? Il était plus faible que ses camarades en général. Mais attention, ne pas le sous estimer, car sa force est mentale et comme quoi...le mentale peut être capable des pires méfaits que la terre n’ait jamais portée, sinon, il ne serait pas là aujourd’hui mais bel et bien en liberté. Son regard était vide, et pourtant, une expression tout aussi impassible laissait transparaître un léger sourire. Un plan ? Un projet ? Pour qui ? Pour quoi ? Allez donc savoir, personne ne pourra le savoir avant que l’acte soit fait. Une silhouette le sort de ses pensées. Lou regarde distraitement. Une jeune femme. Elle était jolie, apparemment des cheveux noirs comme les siens, un air typiquement anglais. Serait-ce possible ?

Le jeune homme s’habilla lentement, descendant l’étage les mains dans les poches tandis que ses pas résonnaient dans le couloir. L’ombre qui se baladait n’était autre que celle du surveillant. Afin de s’assurer qu’aucun problème ne survienne, Lewis rejoignit lentement la jeune femme pour s’assurer qu’il s’agisse bien de sa sœur cadette. Un sourire à vous glacer les os s’était dessiné sur son visage tandis qu’il pensait à ces retrouvailles. Etait-elle comme lui ? Avait-elle commis autant de meurtre ? Se plaisait-elle à tuer ? Son séjour ici le voyait-elle de la même manière que lui ? A présent, seuls ses pas se faisaient entendre. Une légère lumière orangée éclairait la demoiselle tandis que ses yeux rencontraient ceux de sa sœur. Sans dire un seul mot, Lewis s’arrêta face à Willow. Elle avait grandit et...elle lui avait énormément manqué. Il sourit, laissant voir une partie de ses dents.

"Oyaho...Willow-san"

Il aurait voulu la prendre dans ses bras, mais ici, ce n’était pas si simple, chaque geste était analysé pour s’en servir pour ou contre celui qui a agit. Espérant que Willow ait compris. Il s’appuya contre un mur, une jambe tendue, l’autre balayant l’air de temps à autre.

"Qu'est ce qui t'amène petite soeur ?"

dit-il toujours souriant, pour la première fois depuis qu’il était arrivé ici, il avait sourit. Ce n’était pas un sourire chaleureux, quoi que...seuls eux puissent comprendre qu’ils s’appréciaient mutuellement en tant que frère et sœur, puisqu’ils étaient fous, il était évident que les expressions en conséquence changeaient.

Le ciel commençait à se tachez de rouge et de orange ..Depuis combien de temps j'attendais ? toute l'après-midi peut être ?...Je n'en savais trop rien . Une ombre se baladait sur le smur du couloir . Un surveillant peut être ? peut importe.
Une sonnerie retentie , elle me fit sursauter a telle point que je tombais de ma valise .
je me relever finalement . Quelqu'un semblait courir dans les escalier , ça se rapprochait ...DE plus en plus , encore plus . Un simple "ohayo...Willow-san.." et je me retounais.
Une jeune homme...Des cheveux noirs , des yeux bleus . C'était lui ?...Je n'arrivais pas à y croire ! c'était lui ! Je m'approchais , je voulais le serrer dans mes bras pour voir si c'était bien lui .
Un sourire étrange , sans chaleur....J'avais un peu de mal a m'y faire , je comprit alors qu'il fallait eviter de chaleureuse retrouvaille ...Il s'appuya doucement contre le mur , battant l'aire avec une de ses jambe . Je sourit a mon tour , j'avais tellement de question a lui poser ...A lui mon frère que je n'avais pas vu depuis....Depuis combien de temps déjà ? Neuf ans....Neuf ans sans mon frère bien aimer .

-"Qu'est ce qui t'amène petite soeur?"

Je réflèchit avant de repondre , le smeurtre je pouvais certainement lui dire ...Mais pour le reste j'hésitais grandement , il e fallais pas que je cogite trop longtemps ou il comprendrais. J'avais pri l'habitude de calculer chacun de mes fais et gestes , pour paraitre comm tout le monde...Ce n'étaist pas facile mais je m'y était habitué. je relevais la t^te choisissant de tout lui dire , c'était mon frère il comprendrait certainement.

-" Meurtres...Prostitution ...Et prise de produit illicite , mais le dernier n'est pas marqué dans mon casier judiciaire"

Je lui souris doucement . Attendant sa reponse non sans une pointe de stresse , cependant je ne laissais rien paraitre , même les batement de mon coeur faignait un calme totale . Je prit un rictus aimable et mélancolique....Mais pour ma plus grand surprise cette expression était sincère .

- " Et toi nii-san que fais tu ici ? "

Je n'avais pas encore posé la moitié de mes question et ma langue me démangeait . Je voulais tout savoir ! Tout ce qui c'était passés pendant ces si longues années sans ma mère et monfrère , nous pourrions partager nos souvenir bon ou mauvais peut importe , je voulais rester avec lui ..Mon frère adoré . Je levais les yeux et mon visage se fit plus dur , plus impatient . ELle était toujours là cette ombre horripilante ! a faire les cent pas antre l'escalier et le bout du couloir . J'avais envi de lui couper les jambes pour qu'il ne puiss eplus jamais marcher . Je me surprenais a penser cela....Pourquoi je n'arrive plus a me controler , le manque de drogue peut etre ?..De MES drogues , celle de tuer et l'autre et bien de prendre ma dose chaque jour . Je pestais contre notre père , ce traitre ...ce....Il n'y avait pas de mots pour décrire ma colère ! Il fallait que ek me calme...Je me reposer et fit le tri dans mes pesées , voila tout allé mieu .... Je plongeais mes yeux dans les bleu océan de ceux de mon frère ..Regardant a quel point il avait pu changer . Je decidais de poser la question la plus importante , notre père n'avaez pas voulu me donner de nouvelle de ma mère . Par peur de ma réaction ou simplement parce qu'il n'en savait rien ? Je finit enfin par ouvrir la bouche .

- " Qu'est ce qui est arrivé à maman ? "

Comparé a jason notre père je l'appellais encore "maman" j'y tenais encore c'est vrai , enfin c'est étrange ..Je tenais surtout a mes souvenir de gamine je pense . Je regardais mon frère attendant une reponse qu'elle soit bonne ou pas , sa m'importait peu . Il me resta un tas de question pour me consoler . Et je pense qu'il nous faudrait plus d'un jour pour toute les poser .
C'est tellement dur de ratraper tout ce temps perdu , gaché . Mais là rien ne pourrait m'empecher de le slui poser . Ni mon père qui ne remettait jamais mais lettres , enfin je pense , ni la distance , ni le divorce , ni ma mère tirant par le bras l'enfant de huit ans qu'il était .

Les deux seuls membres restant de la famille Hayes se ressemblaient étrangement. Des prunelles d’un bleu sombre et miroitant, des cheveux d’un noir charbon et des traits assez fins provenant de leurs origines. Pourquoi ne s’enlacent-il pas comme tout être normaux ? Même pour eux il était normal que ce soit comme ça et pas autrement. Non, il ne fallait pas, tout simplement. Il y avait souvent des regards indiscrets à la recherche de la moindre faiblesse de son prochain. Saido Ori, l’école de la deuxième chance hm ? L’enfer sur la terre même plutôt...étant donné que personne ici ne pense à se racheter mais plutôt à montrer qu’ils sont bien décidés à ne pas changer. Certains se laisseront entrainer et deviendront fou, oui...fou d’accepter cette raison de ne plus commettre de méfait, car il faut bien l’avouer...Lewis s’était plus à tuer et ne comprenait plus à présent pourquoi les braves gens devraient se taire et ne pas donner une bonne leçon à ceux qui leurs veulent du mal.
Willow réfléchissait. Avait-elle des choses à cacher ? Les deux jeunes gens se connaissaient parfaitement, un lien étrange les unissait...c’est comme si cette folie à laquelle ils sont tout deux sujets n’était pas passagère, non, elle était dans leurs gènes. Tuer était un plaisir pour eux a tel point qu’ils savaient pertinemment qu’ils se retrouveraient dans un endroit comme celui-ci, ne demandez pas comment, il y a des choses qui ne s’expliquent pas.

Lorsque la cadette daigna répondre, Lewis compris qu’elle lui avait tout dis. Elle semblait stressée ? Frustrée de ne pas pouvoir parler aussi. Il sourit. Il était déçu, c’était un peu normal, il aurait du être la pour lui dire, la drogue ? C’est mal, très mal, le manque rend faible et pourrait être l’objet d’un chantage. Heureusement qu’il était là, il veillerait sur elle tout comme elle l’aurait fait, d’ailleurs...chacun veillera sur l’autre, c’était plus sur, néanmoins, étant homme et qui plus est le plus vieux des deux, Lou serait d’autant plus vigilant vis-à-vis du joli minois de sa sœur, afin qu’il ne lui arrive rien. Il ne lui répondit pas, calme, attendant qu’elle finisse de poser les quelques questions qu’elle pouvait demander ici même, afin de ne pas faire suspect et de ne pas non plus se faire avoir. L’ombre qui allait et venait paraissait l’agacer, tant mieux. Lewis n’aimait pas non plus ce surveillant, c’était un sale fouineur à qui il avait bien envie de donner des renseignements, le piéger en fait et le trainer dans sa toile pour finalement le laisser périr et croupir comme un vulgaire objet, vulnérable, inerte...

Elle posa une deuxième question, qu’avait-il fait lui pour être ici ? Une once de méchanceté étincelait dans ses yeux. Il venait de repenser à ces années, séparé de Willow par ses parents stupides, abandonné à lui-même par une mère qui s’était faiblement laissé aller, idiote ! Ce n’était rien d’autre qu’une idiote, une égoïste, et il l’avait bien vu en grandissant. Elle l’avait trahit lui aussi tout comme leur père les avaient trahit. Les viols, les meurtres, pour lui, du passé, mais...si c’était à refaire, il recommencerait, évidemment il ne regrette absolument rien de ce qu’il a fait, pour lui c’était bien mérité !

-Hm...je suis un meurtrier, un violeur aussi...mais tu sais à quel point je n’ai jamais aimé la prostitution et les drogues. Enfin, peut importe, nous sommes ensemble c’est l’essentiel. Nous pourrons nous entre aider n’est ce pas ?

Il sourit cette fois ci à la limite de faire un clin d’œil. Ce sourire psychopathe qui pourtant était un regard complice adressé à la jeunette aurait pu effrayer plus d’un élève voir même surveillant. Ils avaient fait l’erreur de les mettre ensemble...ils n’auraient pas du, se sera leur dernière erreur. Ils attendirent en silence, écoutant les pas, regardant les ombres, on les observait discrètement, toujours, surveillants, élèves, une vrai prison, à qui veut on faire croire qu’il s’agit de l’école de la deuxième chance ? On ne leur fait pas confiance, et si la confiance ne règne pas, alors c’est qu’il y a un but caché ? Surement. Mais ce qui se cache derrière Saido n’était pas important aux yeux du jeune brun. Son pied s’arrêta, frottant le sol. Leur mère ? Un regard froid et méprisable s’abattit sur le visage du garçon. Elle n’était plus leur mère, elle n’était plus vivante, et n’était plus non plus dans son cœur, pour lui, il était orphelin, il n’avait que sa sœur oui...uniquement elle, le trahirait-elle un jour ? Non, leurs liens étaient fort d’autant plus qu’il partageait la même...passion ? Le même potentiel intellectuel, assez flatteur pour les deux de pouvoir comploter et faire accroître la puissance qu’ils possèdent déjà entre leurs ridicules petits doigts.

-Maman ? Elle m’a abandonnée maman, elle s’est noyé dans l’alcool pendant que le petit garçon qu’elle avait et dont elle ne se souvenait pas s’occupait de la maison, d’aller sagement à son école comme un pauvre imbécile et se laissait faire jusqu’à finalement se faire violer. N’est pas peur Willow, elle est morte. Je ne l’ai pas laissé me détruire, je l’ai détruis avant qu’elle m’entraine dans son délire.

Réponse des plus effroyables dans la bouche d’un jeune garçon de 17 ans ? Pas pour Lewis, il était celui qui avait eu raison de sa mère, et ne s’en définissait pas comme coupable. Pour lui, c’était sa vie contre celle de sa mère. Il lui en avait voulu de le laisser se gérer seul, 8 ans, il avait 8 ans lorsqu’elle avait commencée. Il avait 8 ans lorsque tout avait commencé, séparation, alcool, abandon. Et pire encore, elle l’avait laissé se faire violer, elle ne savait pas, mais elle l’avait laisser courir des risques que des mères normales n’auraient même pas envisagé...

Le silence pesait dans le hall du bâtiment , les ombres qui glissaient sur les murs nous poussaient à être bien plus sur nos garde , était-ce vraiment un pensionnat de la seconde chance ? Ou une prison où l'on laissait des gens comme nous donner libre cour a nos instincts ? Était-ce une sorte de vengeance que l'humanité toute entière nous infligeait pour leur avoir retirer ce qui leur était cher ? J'avais beau réfléchir je ne savais qu'elle était la raison qui poussait la « justice » à nous enfermer ici …Je reposais de nouveau mon regard sur Lewis , il avait bien changé , cette lueur dans ses yeux et son sourire si étrange ..Je crois que je le préférais à l'ancien lui , nous avions maintenant ce même regard et cette même passion pour le crime , nous étions encore plus semblable à présent . Quelle erreur que de nous réunir , ne dit-on pas que l'union fait la force ? Et bien nous leur prouverons la véracité de se proverbe . Je sorti de mes pensées quand mon ainé parla de notre mère . Alors il l'avait tué ? ...Je sorti de mes gonds quand j'entendis les raison pour lesquelles Lewis avait
commis ce meurtre . Cette vielle folle l'avait abandonné?....C'était sa faute si il était ici , si cette lueur meurtrière brulait dans ses yeux ...Je l'aurais tué si il ne l'avait pas déjà fait . N'était il pas horrible pour une jeune fille de mon age de penser ceci ? Étais-je folle ? NON ! Ce son nos parents qui sont fou, eux qui nous on enfermé ici , nous empêchant de perpétrer ceux pourquoi nous avions était créés . Cependant je pouvais les remercier pour nous avoir réuni moi et mon frère … Je ne me retins plus et le prit dans mes bras , approchant ma bouche de son
oreille .

- « Nii-san … nous n'avons
pas besoin d'eux ...nous pouvons rester ici ensemble... »

Par « eux » j'entendais toutes les personnes qui nous entouraient . D'ailleurs , depuis combien de temps lewis était-il enfermé ici ? Et avait-il réussi à vivre seul pendant tout ce temps ou nous étions séparés ? J'enrageais à l'idée que quelqu'un partage le même lien qui nous unissait .
Je restais dans les bras de mon frère , peut importe si on nous observait , il était tellement facile de retirer la vie a une personne ….J'imagine que la tache ne serait pas des plus facile, car tous les élève s de ce pensionnat devaient être constamment sur leur gardes , de plus il devait tous avoir un motus operandi ...Comprenez par là qu'un tueur peut en reconnaître un autre .
Je m'écartais quelque peu ma gardant les mains de mon frère dans les mienne , je l'observais un instant ,plongeant mes prunelles azur dans les siennes .

- « n'as tu rien d'autre a me
raconter ? ...N'as tu aucun alier ici ? ... »

Mes prunelles s'assombrir , et je serais un peu plus les mains de mon frère . Il est vrai que j'étais possessive avec lui , déjà enfin je détestais le voir s'éloigner de moi , alors quand la séparation de nos stupides parents nous fut annoncé ce fut le drame . Je ne sais comment je réussi a survivre sans lui tant j'étais liée a lui . Des pas résonnèrent dans le grand corridor et je décidais de lâcher mon frère pour saisir mes bagages , je le regardais de nouveau , l'incitant a me montrer ma chambre et à m'emmener dans un endroit ou nous pourrions parler
librement .

Lou souriait de cette manière psychopathe qui le caractérisait. Sa sœur retrouvée ne faisait qu’accroitre sa démence et le fait était qu’elle était tout aussi dérangée que lui. Néanmoins, le rappel de sa mère était surement l’un des souvenirs les plus marquant pour Lewis, suffisant même pour lui faire perdre un instant ce sourire et faire place à un regard menaçant qui aurait pu faire peur à n’importe qui, si ce n’est sa sœur bien entendu. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle le lui renvoya ! Elle vint se blottir contre lui, à la vue de tous. Elle était jeune et ceci avait le don d’exaspérer le grand frère qui malgré les apparences était protecteur. En effet, ils pourraient presque paraître normaux tous les deux si ce n’est leurs pulsions sanguinaires et sauvages...

Effectivement, les deux pouvaient rester ensemble. Qui pouvaient bien se douter de leurs capacités intellectuelles ? De même, qui pourraient bien les arrêter ? L’union faisait la force...Lou sourit comme toujours, assez étrange, regardant sa sœur, il aurait pu lui demander n’importe quoi, elle l’aurait fait et l’inverse était valable, de vrai frères et sœurs.

« évidemment, nous nous suffisons tout deux...qui d’autres pourrait me comprendre ? Ou te comprendre ? »

Question sous entendue, qui d’autre côtoyait Willow ici ? Elle venait d’arriver et son frère se montrait déjà légèrement autoritaire, essayant de rester calme lorsque celle-ci se trouvera une nouvelle proie, si bien sur elle ne s’arrête pas ce qui l’étonnerait fortement. Elle lui posa justement la question, surement jalouse de quiconque pouvait bien s’approcher de son ainé. Il sourit, lui faisant un clin d’œil tandis que sa sœur le regardait d’un œil noir.

« non, encore une fois n’est-ce pas évident ? Tu es la seule ma chère à pouvoir me comprendre et l’inverse et surement valable. À nous deux je penses, nos jours seront plus paisible ici. Non pas que je m’en plaigne, mais...je me suis ennuyé sans toi. »

Les valises de sa sœurs à ses mains, Lewis lui en débarrassa d’une, l’aidant en prenant la tête dans les escaliers pour finalement la conduire à sa chambre. Ainsi, ils pourront mieux discuter, parler de quelques choses encore privées et à éclaircir, comme...par exemple, les lettres sans réponses ? Bien que Lewis se fasse déjà quelques idées, sa mère devait déchirer le courrier et son père devait confisquer quelques lettres l’insultant surement...ou bien...qui aurait pu influencer sa jeune fille qui s’était déjà pervertis ? Tans de mystère pour si peu de chose, mais auxquels les deux jeunes gens tenaient. Leur haine commune envers leur parent avait surement contribué à maintenir ce lien si particulier entre eux.

« Alors Willow, raconte-moi donc, comment es-tu devenu ce que tu es aujourd’hui ma chère sœur ? Nous avons parlé de nos crimes, mais pas de ce qui nous a poussé à les commettre, pourrais-je connaitre ton histoire ma belle ? Que s’est-il passé depuis mes 8 ans ? »

Il lui sourit comme lorsqu’il était enfant et pourtant le sujet était loin d’être si mignon. Voyez comme en étant un monstre on peut paraitre encore innocent, bien que Lewis ne tue pas pour son propre plaisir, quoi que...disons qu’il ne tue pas des innocents, mais innocent et pure, qui l’est de nos jours ? Vous peut être ? Laissez-moi dont rire...lire ce genre d’écrit ne vous prouve pas que vous êtes sous l’influence d’un monde corrompu et que vous l’êtes vous-même ? Doutez chers lecteurs...car rien n’est certain en ce bas monde et nos science sont fondé sur un réel qui ne l’est pas...