| | | Le premier qui tombe du toit à perdu | Agathe | |  |
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Aizawa Eiki
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| Sujet: Le premier qui tombe du toit à perdu | Agathe |  Ven 24 Juil - 0:03 | |
|  Ce pensionnat était désespérément vide de toutes personnes intéressantes pour Eiki. Pas l'ombre de quelqu'un capable de mériter de parler à Eiki. Avouer qu'il ne se prend pas pour le dernier, une sorte de grand garçon qui se croit Prince. Prince de quoi ? Ca reste à voir ça. Il avait traîner un long moment dans les couloirs du pensionnat, se lassant toujours plus à chaque minute. Il gardait tout de même un sourire et marchait avec ses mains derrières sa tête, marchant d'une allure étrange. Levant une jambe au plus parallèle du sol possible et le posait en avant pour faire de grand pas, répétant ce geste stupide tout au long de sa "promenade". Eiki cherchait quoi faire, une connerie ou un truc qui lui donnerait une quelconque excitation. Mais que voulez-vous faire seul ? De plus, rien ne donner des idées à notre faux Prince qui se croit un véritable. Il marchait de cette façon stupide tout en souriant on pourrait même croire qu'il est bloqué ou qu'il va se bloquer la mâchoire à force de sourire comme ça. Il jetait un coup d'oeil un peu partout où il passait histoire d'y trouver quelque chose. La question c'est quoi. À vrai dire il ne le sait pas, mais le saura lorsqu'il le trouvera et seulement quand il trouvera. Marcher et encore marcher sans but, on pourrait même qualifier ça comme une errance de sa part, Eiki est là sans aucun but précis.
Une porte qui aurait pus être comme toutes les autres qu'il avait vus jusque là, sauf que là-dessus une pancarte attira son regard. Il s'arrêta net, la porte à sa droite puis tourna doucement la tête vers cette fameuse porte en affichant un sourire satisfait. Il avait trouvé ce qu'il voulait, ce qui pourrait lui passer le temps. De plus, cette phrase en rouge, en grand sur cette pancarte l'attire encore plus : "Accès au toit Interdit aux élèves". En y réfléchissant, ça n'avait sûrement rien d'exceptionnel. Qui se conformer aux règles ici ? Sachant que chacun d'eux y a désobéis plus d'une fois. Il haussa les épaules et ouvra tout de même la porte tout en oubliant de la fermer derrière lui. Il monta les marches calmement les marches avec un air tranquille. Il faisait assez sombre, cet idiot avait oublié d'ouvrir l'interrupteur qui se trouvait en bas de l'escalier. La porte se trouvant au bout laisser passer un petit filet de lumière assez léger. Arrivait en haut il ouvra la porte violemment, celle-ci, plutôt lourde, claquant avec un bruit sourd contre le mur. Il ne pu s'empêcher de sourire, comme toujours.. Puis observa autour de lui en marchant tout droit vers le bord du toit. C'était vraiment grand, en même temps c'était le toit d'un pensionnat, ça n'est pas rien. Il se dirigea donc tout droit vers le bord du toit. Non pas pour sauter, il est fou mais pas à ce point et n'est pas suicidaire. Seulement pour se rendre compte de la véritable hauteur qu'il y avait. Il se tint droit, les pieds à moitié dans le vide et pencha sa tête vers le bas. Il regarda avec un large sourire le sol, rigolant de la petite taille du reste du monde comparé à lui. Il se sentait grand et fort, la position digne d'un Prince tel que lui. Enfin digne d'un gas comme lui qui se croit Prince. Il ajusta sa couronne avec fierté et regard l'horizon du paysage avec un sourire de vainqueur. Au sommet du monde ? Non, au sommet d'un toit de sa superbe pension. Et cette couronne alors ? Pourquoi il porte une couronne ? Il aime tout simplement, ça montre qu'il est unique, d'après lui, de toute façon il se fiche de ce que les autres peuvent dire sur sa couronne. Il est très bien comme ça et ne répond pas aux attaques de gens inférieurs à lui, sauf quand il y a besoin. Supérieur.. Oui, il se croit au-dessus de tout le monde. Bien sûr il peut être capable de d'éprouver du respect pour quelqu'un, sauf qu'il n'a jamais eu besoin pour l'instant.
Il resta debout, toujours à la même place puis s'abaissa avant de se lancer tomber doucement en arrière. Il s'assit sur le bord du toit, les jambes dans le vide qu'il faisait bouger comme un petit enfant qui s'amuse. Eiki pris quelque cailloux et les laissa tomber à terre un à un, rigolant quand il touchait quelque chose que ce soit quelque chose qui soit capable de bouger comme quelque chose qui ne l'est pas. Il entendit un bruit, sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi. Il afficha un sourire tout en tournant légèrement la tête sur le côté pour que la personne qui était là sache qu'il l'avait entendu. Il se laissa tomber en arrière et regarda en souriant, quoi que à l'envers, la jeune fille qui se tenait debout devant la porte menant à l'escalier. Eiki fixa la jeune fille avec ce même sourire, une position étrange avec les jambes par-dessus de bord du toit, le corps à moitié à terre et la tête à l'envers, le sommet de la tête étant appuyé sur les cailloux. Puis il rigola puis leva un bras tout en fixant la jeune fille et il lui adressa la parole avec un ton enthousiaste, digne de lui, taré sur les bords.
- Salut !
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| | | | McBrazen Agathe
Gagathe le volcan sur pattes
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| | Sujet: Re: Le premier qui tombe du toit à perdu | Agathe | Mer 29 Juil - 22:12 | |
| Ciel, ces nuages de coussins étaient vraiment tendres, douillets... On croirait plonger sa tête dans une brume blanche qui vous accueille à bras ouvert et vous câline, au moins le temps de faire de beaux rêves dans une sombre paisibilité... Et surtout, sans la compagnie de deux compagnons de, j'ai nommé Zutto et Satochi, à la cérébralité... Disons, peu gâtée. Ce fut donc en la seule compagnie d'elle même qu'Agathe ouvrit un œil aujourd'hui. Ses premiers mots au réveil ressemblaient aujourd'hui à "J'ai mal au crâne, merde." C'est du moins ce qu'on décrypte de la voix d'une réveillée tel que Gagathe le bulldozer ambulant. Dans la pénombre de la chambre numéro trois, les volets de la fenêtre en longueur sont encore fermés, et filtrent tous les rayons du soleil sauf quelques uns qui passent entre les lames, se déplacent dans la chambre si lentement, mais si sûrement qu'on connait tous son trajet, et qu'on sait qu'il le réempruntera demain. C'est aux alentours de une heure de l'après midi qu'un de ces rayons de soleil vint se tracer le long une silhouette humaine enrobée dans une couette. Le filon de lumière réveilla Agathe au moment où il coupait par son œil gauche, qui peinait à se dégager.
Il lui fallut ensuite quelque minutes d'auto-torture-de-la-rétine pour enfin se décider à se bouger un peu. Pour commencer, sortir de ses draps, c'est déjà bien. En ce qui concerne Agathe, elle se démena de ses assaillants de draps avec la vitesse d'un escargot obèse. Ensuite, elle glissa lentement ses pieds jusqu'au sol, pour un changement de vitesse plutôt brusque, mais pas trop, où elle se leva enfin d'un étirement prolongé. Mais ce n'était pas qu'un étirement. C'était aussi un concerto de craquement d'os des plus étonnants. Bonjour l'arthrose... S'en suivit un vulgaire bâillement accompagné d'un (très) grossier frottement du crâne. La gueule pas fraiche du matin, tout ça tout ça... Je vous épargne d'autres détails, mais je sais que certains vous intéressent... [...] Un doux courant d'air provenant des couloirs s'échappa de ceux-ci pour tourbillonner dans les quelques malheureuses chambres encore ouvertes. Des portes claquèrent, ce qui provoqua un hurlement d'excès, sortant de la chambre 3. Alors que tous les internes de toutes les classes (ou presque) s'étaient levés et avaient déjà pris leur café il y a longtemps de cela, ce fut l'odeur de ce café refroidi qui incita Gagathe à enfin sortir de sa tanière, mais sans quitter son caractère grincheux, bien sûr. J'entends par là que le premier qui passe et qui la dévisage, elle lui casse la gueule.
Elle n'était pourtant en quête de nulle bagarre avant au moins 14 heures pétantes. Parce que frapper quelqu'un qui n'a pas pris son déjeuner, c'est pas réglo. En parlant de règle, d'ailleurs, Gagathe remarquait que ce matin, tous les surveillants avaient l'air d'être encore au pieu. Les couloirs sont morts, même la cantine est silencieuse. Par un temps pareil, tous ces abrutis ont dû s'agglutiner dehors dans les parcs, pensa Gagathe, ponctuant cette généreuse pensée par un glaireux crachat à travers une fenêtre (ouverte). C'est ainsi que, de minutes en minutes, guidée par ses pas hagards face à la brume du semi-éveil, elle se dirigea sans le savoir vers une baie vitrée béante qui donnait sur le toit du bâtiment. C'est marrant, qu'elle ne l'aie pas remarqué avant. Donc, sans tellement réfléchir à ce qu'elle allait y faire, pour simple gout de l'aventure, ou simplement pour faire chier le monde, Agathe, mains dans les poches, franchit la baie vitrée d'un saut... Viril. Et elle vit dès le début qu'elle n'était plus seule. C'était une masse blonde, plantée par trois épines sur le sommet du crâne, qui s'était retournée. Alors qu'elle aurait pu tourner la tête vers le côté, comme n'importe qui, elle la tourna vers le haut, et se trouva donc, crâne en bas, sourire de taré congénital en haut. Le sourire qui dit "ha ha ha", mais qui ne traduit pas tellement d'intelligence. Un babouin en rut aurait provoqué à peu près la même réaction à Agathe. C'est à dire un haussement de sourcil intrigué mais impatient, ainsi que l'attente de découvrir à quel point le genre humain peut-être ridicule. A l'heure qu'il était, "Trois Petits Poings" n'avait pas vraiment envie d'entamer une conversation au bord d'un toit avec un babouin couronné. Elle attendit donc ce que, derrière ce sourire, cet homme voulait dire d'intéressant. A moins d'être un peu demeuré, on ne regarde pas les gens ainsi sans attendre aucune évolution relationnelle.
"Salut !"
Salut ? D'accord, c'était définitivement un babouin demeuré. De première qui plus est car comment ne pas remarque sur le visage d'Agathe ce qu'elle vous dit sans le dire ? Quelque chose comme "Toi, tu fais pas chier." Inscrit dans son regard, ou en lettres capitales sur son front, ça revient au même. Sauf pour les babouins. Gagathe croisa les bras et répondit par un grognement. | |
| | | | Aizawa Eiki
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| | Sujet: Re: Le premier qui tombe du toit à perdu | Agathe | Mar 11 Aoû - 0:44 | |
| Quelque chose dans son regard, dans le regard de cette fille, plutôt étrange d'ailleurs, fit grimacer Eiki. Cette fille avait l'air de tout, sauf sympathique, juste une certaine méprise dans ses yeux à l'égard d'Eiki. Bon, pas qu'il n'avait pas l'habitude qu'on le regarde comme quelqu'un de taré sur les bords mais cette fille.. Pourtant, il ne pus s'empêcher de sourire, même face à cette personne qui n'avait pas l'air enjoué de se retrouver face à lui. Un grognement ? C'est ce qui lui semblait avoir entendu de la part de cette fille. Était-elle enragée ? Eiki la regarda l'air intrigué, ce grognement pour le moins inattendue de la part d'une jeune fille. Il se releva puis se tourna en direction de la fille, prenant une position assise, les jambes croisées, regardant cette jeune fille toujours avec ce même sourire, comme coincé sur son visage. De plus, cette jeune fille l'intrigue assez, sa façon de réagir et d'être. Elle qui le regarde les bras croisés, l'air méprisant et pour couronné le coup elle pousse un grognement digne d'un chien enragé. Mis à part tout ces quelques petits éléments, elle a l'air.. normale ? Quoi que pour Eiki la définition de normale est assez différente de celle des autres, puisqu'il se considère comme quelqu'un de normal. Enfin, normal avec quelques excès de folie, juste un peu. Bref, revenons sur cette fille pour le moins étrange, aux yeux de notre cher Eiki.
C'était possible de discuter avec elle ? Déjà qu'elle ne savait pas répondre à son simple salut par juste un grognement. Elle était peut-être muette ? Pourquoi pas, après tout, vu qu'elle ne lui avait pas répondus y avait des chances et puis Eiki et ses idées farfelus.. Il pourrait sortir un tas de connerie "possible" pour lui mais invraisemblable pour un esprit un peu moins tordus. Où alors cette fille n'était ni enragée, ni muette mais juste méprisante envers lui. Quoi qu'il avait un petit doute pour l'idée de la fille enragée, le grognement lui laisser penser ça et l'intriguait. La question maintenant c'était de voir si cette fille allez le mordre la prochaine fois qu'il parlerait. Des cheveux bruns en bataille, un regard loin d'inspirer confiance et une allure très peu féminine. Il commençait à se faire des idées sur cette fille, le genre de fille qui se bat aussi bien que n'importe qui et qui vous ignore avec un regard supérieur. Il grimaça puis, dans l'espoir d'obtenir quelque chose, une simple réponse, il cherchait à parler avec elle. C'est Eiki, même si il voit bien que cette fille n'a pas l'air d'avoir envie d'être sociable avec lui, il ne peut s'empêcher de parler, c'est dans sa nature. Toujours avec le même sourire de taré sur le visage, il fixe la jeune fille, même si ce moment ne dure que depuis quelques secondes seulement. Même si elle ne veut pas parler avec lui, elle sera bien forcé de l'écouter tant qu'elle est là. Après tout il était là avant elle et si ça ne lui plait pas... De toute façon Eiki cherchera à lui faire sortir un mot de sa bouche, après tout elle n'a pas l'air aussi asocial que ça. Non ?
- T'es décidé à parler, au moins à te présenter ?
Ce même sourire, typique d'Eiki était toujours affiché sur son visage, à croire qu'a force il va rester bloqué comme ça. Peut-être qu'avec un air un peu plus sérieux, dans ses paroles, elle pourrait lui parler. Enfin, après si cette fille ne veut pas parler, Eiki croit bien qu'il n'insisterait pas. Croit bien, rien n'est sûr, surtout de la part de cet idiot de blondinet. Peut-être quand se présentant lui même avant, elle ferait de même ? En espérant qu'elle ne grogne pas à nouveau car a vrai dire ça le terrifie de voir qu'une fille peut réagir comme ça à un simple salut, pensant qu'elle pourrait carrément le bouffer si il lui demande autre chose, si il lui parle plus. Étant donné qu'elle n'a pas l'air commode avec lui, il l'ennuierait sûrement très facilement. Rien qu'à la voir cette fille avait l'air d'avoir un caractère plus que spécial. Contrairement à Eiki qui sourit pour rien, l'air bête et qui parle sans arrêt avec des questions stupides, cette fille fait une tête et à un regard froid, grogne au lieux de parler.. Bref un vrai glaçon face à un fou furieux, ça promet de faire des étincelles.. voir plus.
- Au cas où ça t'intéresse alors.. Je m'appelle Eiki... Et toi ?
Qui ne tente rien à rien, autant ne pas préciser qu'il souriait toujours, un sourire indécrochable de son visage, comme si on l'avait agrafé. Ca ne lui coûte rien d'essayer de dialoguer avec cette fille. Il ne connait personne, même si il ne croit pas que parler avec changera quelque chose en quoi que ce soit sur le fait qu'il connaisse des gens au sein de cet pension. Au contraire, il croit bien que parler avec elle ne changera rien à ça mais au moins il aura eu un contact depuis qu'il est là, alors essayer de parler avec cette fille ne changera rien et lui donnera au moins la chance de parler à quelqu'un, au moins essayer. Peut-être que pour lui c'est inutile de parler avec elle, de toute façon il verra très bien ça assez tôt un résultat qui pourrait le surprendre.. ou pas.
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